Description: réunit et explore des projets et démarches singulières qui permettent, par l’expérimentation, la mise en œuvre de nouvelles manières de faire.
Chacun de ces projets s’ancre dans son territoire aux fins de travailler à sa meilleure habitabilité en répondant à des problématiques sociétales . Ainsi, ces projets s’élaborent à partir des besoins et des désirs. Ils s’appuient sur le déjà-là matériel - le bâti, le paysage, le vivant - et immatériel - les habitantEs, les usagerEs, leurs savoirs, leurs mémoires, leur organisation sociale. Cet urbanisme vivrier et partagé porte l’ambition profonde de réactiver nos démocraties locales , grâce à l’alli
Confrontés aux cadres normés de l’architecture et de l’aménagement du territoire, ces acteurs et actrices les (ré)interprètent et les mettent à l’épreuve . Nous faisons l’hypothèse que ces multiples projets, tels des laboratoires en actes, créent des précédents et font jurisprudence . C’est pourquoi l’École du terrain veut contribuer à l’ essaimage de ces démarches et à la transformation des cadres – culturels, économiques, administratifs, réglementaires – pour donner voix à des pratiques jusque-là
Il s’agit désormais de prendre acte de ces pas de côté, de transmettre les récits de ces expérimentations, mais aussi les outils techniques et juridiques, afin de tirer des enseignements pour le passage à d’autres échelles et ainsi mieux les inscrire dans les pratiques, dans les politiques publiques et dans le droit .