Une partie de mon travail consiste à me tenir informée sur le monde du travail, en théorie. En pratique cela revient à scoller sans fin sur LinkedIn entre les posts de #copywritter et autres success stories d’entrepreneurs qui ont combattu leur peur de l’échec en montant leur boîte et en allant vivre à Bali, mais ça c’est une autre histoire. Bref, même si vous n’êtes pas du genre masochiste vous avez sans doute entendu parler de la GRANDE DEMISSION.
Importée tout droit des US, la grande démission serait un « phénomène » tout à fait exceptionnel qui pousserait les gens à quitter leur boulot de merde. Les raisons sont diverses : le Covid, les réseaux sociaux, la volonté d’équilibrer vie privée et vie pro, la dernière saison de Selling Sunset qui n’arrive pas… On observe donc depuis 2020 une hausse des démissions aux US et ça a longtemps inquiété le marché en France car on sait que tout ce qui vient des Etats-Unis s’exporte très bien en France, comme Hall
Ca n’a pas loupé car dès la fin de l’année 2021 on a constaté une hausse des démissions en France. On trouve même un article dédié à ce constat sur le site de la DARES (les types qui font les stats du Ministère du travail en gros). On y apprend que ce phénomène est un peu différent des US mais surtout qu’il n’est pas inédit, dernière fois c’était en 2008. Peu importe car le GRANDE DEMISSION fait PEUR ! Dans un marché où certains secteurs sont en tension cela met les salariés dans une position force : ces de